Première partie de la vidéo, dont j’ai été en charge
Outil utilisé

Le court-métrage « AFTER MARKET » était un défi de production audiovisuelle : raconter l’histoire d’une rupture amoureuse et de la découverte d’un nouveau partenaire (qui se révèle être une cafetière de seconde main) en intégrant trois contraintes tirées au sort : un passage en stop motion, une photo déchirée et un plan dynamique. L’objectif principal était de développer un scénario qui intègre ces éléments de manière naturelle et qui utilise l’objet de seconde main comme le véritable enjeu émotionnel.
Intellectuellement, ce projet m’a permis de développer ma capacité d’adaptation et de résolution de problèmes narratifs sous la contrainte. En phase de brainstorming, nous avons utilisé Google Docs pour l’écriture et le suivi du script, ce qui a assuré la traçabilité des versions. J’ai notamment prouvé ma capacité à transformer une contrainte technique en un levier émotionnel : il a fallu imaginer une raison logique pour l’apparition de la photo déchirée (symbole du souvenir douloureux de l’objet perdu), lui donnant une véritable signification dans le récit.
En pré-production, j’ai participé au choix de l’acteur et à la préparation logistique du tournage (matériel, repérages). Sur le plateau, nous avons utilisé une caméra, un éclairage et une perche pour la prise de son. L’intégration du plan dynamique a exigé une chorégraphie caméra/acteur très précise, affûtant notre réactivité et notre coordination d’équipe face aux exigences du plateau.
Techniquement, j’ai été responsable d’une partie de l’assemblage final sur Premiere Pro. J’ai notamment pris en charge le montage de la première partie, plus sombre, ainsi que le dérushage. J’ai ensuite effectué les ajouts des effets visuels et sonores, en veillant à l’étalonnage colorimétrique de l’image. Cette étape a été cruciale pour assurer la transition entre l’ambiance morose de la rupture et le twist humoristique et inattendu de la nouvelle « rencontre » avec la cafetière, le tout intégrant l’animation en stop motion.
Mon apport artistique a concerné la direction de l’image et le rythme du montage, en utilisant le jeu de lumière et le sound design pour renforcer l’émotion de la rupture et l’absurdité du twist scénaristique.